"L'ex-pute, l'ex-prostituée, j'accepte mais..." : cette étiquette que Zahia Dehar ne supporte plus

À 31 ans, Zahia Dehar est une mannequin franco-algérienne qui respire la liberté. Sur BFMTV, l’ancienne escort-girl déclarait : "Ce n’est pas grave d’être une pute". Se plier à une dictature pour avoir l’honneur d’être mise dans la case des femmes convenables, ce n’est pas pour elle. Plus de treize ans après l'affaire avec les joueurs de football de l’équipe de France qui l'a révélée, la jeune femme a tourné la page pour en écrire une nouvelle. Aujourd’hui, celle qui devait être chroniqueuse à Touche pas à mon poste se consacre au cinéma. À l'affiche du film L'air de la mer rend libre, de Nadir Moknèche, cette dernière s’est livrée dans un entretien accordé à l’Équipe, disponible en kiosques ce samedi 14 octobre.  

Lors de l’interview "Fenêtre sur corps", réalisée par le journal de l’Équipe, Zahia fait de rares confidences sur l’image qu’elle renvoie : "L'image que je peux refléter ne m'intéresse pas, et j'ai appris avec le temps à me détacher du regard des autres.", confie-t-elle avant de poursuivre, "Ce qui m'agace, en revanche, c'est cette étiquette de "siliconée" qu'on veut à tout prix me coller. À chaque fois, il y a ce doute, abordé, c'est vrai, dans Une fille facile et L'air de la mer rend libre. Est-ce qu'elle est refaite ou pas ? Vous pouvez dire ce que vous voulez, la pute,...Lire la suite sur Closer