Une trentenaire envisage l'euthanasie alors qu'elle est en bonne santé physique

Jolanda Fun traîne un lourd fardeau depuis son enfance, comme l'explique The Sun. Diagnostiquée à l'âge de 22 ans, sa dépression l'accompagne au quotidien. "La plupart du temps, je me sens vraiment merdique, triste, abattue, morose", a-t-elle confié. Pour son entourage, Jolanda Fun affiche un visage souriant, cachant ainsi "le noir, la stimulation excessive, le chaos dans ma tête, la solitude".

Malgré un soutien familial, la jeune femme s'épuise. "Mon père est malade, ma mère est malade, mes parents se battent pour rester en vie, et moi je veux quitter la vie", explique-t-elle.

Un parcours compliqué pour obtenir son euthanasie

Après avoir exploré toutes les possibilités thérapeutiques classiques qui s'offraient à elles, Jolanda Fun s'est renseignée sur la possibilité d'un recours à l'euthanasie. Aux Pays-Bas, la procédure est encadrée par la loi. Pour qu'elle soit approuvée, le patient doit souffrir d'une pathologie incurable et éprouver des souffrances psychiques insupportables. Dans le cas de Jolanda Fun, son psychiatre a estimé que sa dépression répondait à ces critères.

Pourtant, l'obtention d'une euthanasie pour motif psychiatrique reste un parcours très compliqué, même aux Pays-Bas. Alors que 84 euthanasies ont été pratiquées en 2017 aux Pays-Bas pour des souffrances psychiatriques, seules 10 % des demandes aboutissent. La procédure d'évaluation est longue et minutieuse et peut prendre jusqu'à plusieurs années. Des années de souffrance supplémentaire pour Jolanda Fun.

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