L'ancienne chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" traverse une période particulièrement difficile à l'approche de son accouchement. Dans un message poignant publié sur Instagram, elle se confie sans filtre sur sa détresse psychologique.
"Je ne me suis jamais sentie aussi mal"
Ce mercredi 9 juillet 2025, Agathe Auproux a brisé le silence sur son état psychologique fragile. À 33 ans, la journaliste qui s'apprête à devenir maman pour la première fois avec son époux Maxence Picardet , joueur de rugby à sept, a partagé un témoignage bouleversant avec ses abonnés Instagram.
"Je perds pied. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi mal. Alors que je suis enceinte et que c'est la plus belle chose de ma vie. Alors que j'ai traversé un cancer, et que je connais la maladie. Je n'arrive pas à remonter à la surface ", a-t-elle confié dans un long message accompagné d'une photo montrant son ventre recouvert de plaques rouges.
L'ancienne star de l'émission de Cyril Hanouna, qui avait courageusement surmonté une leucémie à l'âge de 27 ans, se dit aujourd'hui dépassée par les événements. "Je suis pourtant d'un naturel combatif, ultra-résilient, les personnes qui me connaissent peuvent témoigner de ma force, je crois… et je sais qu'elle est là quelque part, cette force en moi - mais je ne la trouve plus" , a-t-elle ajouté avec une sincérité désarmante.
Une fin de grossesse marquée par l'angoisse pour Agathe Auproux
Les dernières semaines avant l'arrivée de son bébé s'avèrent être un véritable calvaire pour Agathe Auproux. La future maman décrit un quotidien devenu insoutenable : "Je n'arrive pas à dormir, j'ai des éruptions urticariennes sur le corps, mon bébé doit sortir dans quelques semaines et rien n'est en place… tout est flou. Incertain. Tout est inconfortable. Je n'arrive pas à me projeter. J'ai perdu toute sérénité."
Cette détresse psychologique a eu des répercussions directes sur sa vie professionnelle. "J'ai dû annuler des contrats et événements professionnels ce mois de juillet car je ne suis pas apte à donner le change, à me filmer ou me mettre en scène", a-t-elle expliqué. Ces annulations génèrent chez elle "une culpabilité immense ".
"Je me sens coupable de ne pas être à la hauteur, coupable de ne pas réussir à sortir de cette spirale, coupable d'avoir besoin de ralentir le travail, de penser à moi. J'en veux à mes amies et mes proches de ne pas me comprendre, alors que… Qu'y a-t-il de compréhensible, là-dedans, au fond ? Le sentiment de solitude me terrasse" , a-t-elle poursuivi.