"C'est de l'écureuil" : Yann Barthès choqué par la révélation dégoûtante d'un invité de Quotidien

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Invité sur le plateau de Quotidience jeudi 11 avril, François Molin, l'ancien procureur général de la République a évoqué son livre Au nom du peuple Français. À l'intérieur, il explique la symbolique du costume du procureur général. Mais pour lui, cet uniforme est "suranné et pas très écolo". "On a besoin d'une ou deux habilleuses", commence-t-il. "Il y a trois couches. Il y a d'abord une robe rouge, il y a ensuite un grand manteau qui est composé de ce tissu rouge, de fourrure... ", précise-t-il avant d'expliquer pourquoi ce costume n'est pas écologique. "C'est de l'écureuil petit-gris de Russie", affirme-t-il, ce qui n'a pas manqué de choquer l'animateur Yann Barthès.

L'importance de la robe dans le costume du procureur général

François Molin poursuit : "Au-dessus, vous avez cette toge en fourrure blanche. C'est important parce qu'effectivement le rouge signe bien la solennité et l'imperium de cette juridiction qui est une cours suprême, qui est là pour dire le droit, contrôler la façon de travailler des juridictions du fond". La robe est un élément particulièrement important du costume, surtout pour un magistrat. "Une robe, c'est important. Parce que la robe pour un magistrat, c'est ce qui va marquer la distance avec l'affaire dont il va s'occuper. Ce n'est pas une affaire personnelle. La robe signe la mise à distance du dossier et de la violence qu'il peut y avoir dans le dossier qu'on va juger", détaille-t-il.

"Il faut songer à un costume plus moderne"

Ce costume, et plus particulièrement cette robe, "a une histoire". Elle a été "abandonnée pendant la révolution française" avant d'être "reprise au moment de l'arrivée au pouvoir de Napoléon Bonaparte". "Elle a 220 ans", précise l'ancien procureur. François Molin n'est d'ailleurs pas le seul à penser que ce costume n'est pas écologique. "Il y a eu des réflexion là-dessus par la commission cours de cassation 2030 (...). Ils ont estimé qu'il fallait peut-être songer à un costume un peu plus moderne, qui garde les symboles, mais qui soit peut-être plus adapté aux exigences de notre temps", conclut-il.

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