"Il est parti tout seul..." : le sourire de Jean-François Copé disparaît et il hausse le ton face à Léa Salamé
11/11/2024 11:10
Jean-François Copé était l'invité de France Inter ce lundi 11 novembre 2024. Le maire de Meaux est revenu sur le match controversé de France - Israël qui aura lieu ce jeudi.
"Craignez-vous le match de football France Israël ?" lui pose-t-on comme question sur le plateau. "Je ne crains pas car il ne faut jamais avoir peur."répond alors le Républicain. Pour rappel, Israël est au cœur du conflit israélo-palestinien, et de nombreuses personnes étaient contre le match France Israël pour soutenir la Palestine.
Jean-François Copé donne son avis sur le match France-Israël
Jean-François Copé est très content que le match se déroule, comme prévu, jeudi prochain. "Je suis très heureux que ce match ait lieu et que le ministre de l'Intérieur a eu des déclarations très fermes, car il est hors de question de reculer." explique-t-il avant d'expliquer les raisons. "Les actes antisémites ignobles commis au Pays-Bas ont été condamnés, sauf par un ou deux députés d'extrême gauche, toujours les mêmes."
Et cette prise de position n'a pas plu à l'ancien député. "Il va bien falloir qu'un jour ces personnes rendent des comptes et que les socialistes nous expliquent pourquoi ils ont accepté de se compromettre avec ces gens-là, pour gagner quelques sièges, mais qu'est ce que nous, les républicains, on aurait entendu si on fait une alliance avec l'extrême droite et nous ne l'avons pas fait."
Léa Salamé le reprend : vif échange
"Mr Ciotti l'a fait..." le coupe alors Léa Salamé quand Jean-François Copé affirme que la droite n'a jamais fait d'alliance avec l'extrême droite. "Oui, mais il est parti tout seul." répond alors le maire de Meaux. "Non pas tout seul." répond à nouveau l'animatrice de France Inter, ce qui finit par agacer le républicain.
"Si, si vraiment tout seul. Je vais vous dire un truc, il est parti tout seul et vous avez le droit de l'admettre et de le reconnaître parce qu'il est parti tout seul et qu'on lui a tous bien signifié qu'il était tout seul. Au moins, reconnaissons ça parce que les socialistes, ils y sont tous allés avec l'extrême gauche.(...) Nous on a perdu des sièges parce qu'on a refusé cette alliance avec l'extrême droite." finit-il par conclure à la fin de ce vif échange avec Léa Salamé.