"Réelle dictature" : le Conseil d'Etat scelle le sort de C8, l'avenir de Cyril Hanouna fait vriller Isabelle Balkany
17/02/2025 13:42
La survie deC8 ne tient plus qu'à un fil. Ce vendredi 14 février, Franck Appietto, directeur général de la chaîne, a plaidé sa cause devant les magistrats du Conseil d'État. Si Cyril Hanouna n'a pas fait le déplacement, plusieurs chroniqueurs de TPMP, dont Guillaume Genton, Géraldine Maillet et Gilles Verdez, étaient là pour brandir le poing.
La veille de l'audience, Cyril Hanouna prévenait sur le plateau de son talk-show : "Il y a un rapporteur qui étudie le dossier et qui va aller au Conseil d’État dire ‘voilà mes conclusions’. Sachez que les conclusions, ce n’est même pas la chaîne qui me l’a dit, je l’ai su d’ailleurs, sont qu’il voudrait suivre la décision de l’ARCOM. Pour vous dire, on est peut-être à l’aube d’un énorme scandale, et vraiment, c’est quand même incroyable".
C8 : Isabelle Balkany, vent debout contre la disparition promise à C8
Pour Isabelle Balkany, l'extinction de La Huit porterait un sens beaucoup plus lourd qu'on ne l'imagine. "Si le Conseil d'État confirmait aujourd'hui la 'fermeture' de C8, ce serait bien pire que 'marcher sur la tête'... Ce serait la fin d'une 'démocratie' se flattant de laisser vivre la Liberté de penser et de dire...", s'insurge l'ex-première adjointe au maire de Levallois-Perret sur son compte X (anciennement connu sous le nom de Twitter).
Elle poursuit, remontée : "Ce serait la fin de l'ambition sociale française en plongeant plus de 400 salariés dans les ombres du chômage... Ce serait la fin du respect dû à des millions de téléspectateurs ayant choisi de regarder une chaîne privée lancée par un entrepreneur français de talent, Vincent Bolloré". Et d'alerter sur le danger de voir "notre pays" devenir une "réelle dictature".
C8 : ce jour où Isabelle Balkany recadrait Cyril Hanouna
Isabelle Balkany n'a pas l'habitude de prendre des gants. En février 2021, Cyril Hanouna avait fait les frais de sa franchise sur le plateau de TPMP alors qu'elle essayait de justifier la fraude fiscale dont on l'accusait. "A un moment donné où j'étais en faiblesse dans ma vie, parce que vous savez je vis un amour incroyable avec mon mari depuis 44 ans. Nous allons avoir 45 ans de mariage dans deux mois. La vie d'un couple, y a des hauts, des bas, je suis sûr que vous l'avez tous vécu…", expliquait celle qui avait été condamnée à 10 ans d'inéligibilité.
Cyril Hanouna avait interrompu son argumentaire par une plaisanterie sur Benjamin Castaldi. Isabelle Balkany avait aussitôt glissé : "Vous aussi... Mettez la en veilleuse les garçons". Et de poursuivre comme si de rien n'était : "On va dire qu'à un moment donné, mon époux a été attiré, après 20 ans de mariage, vers des chevelures plus élaborés, des seins qui tenaient mieux, des fesses qui remontaient plus. Je me suis retrouvé en état de faiblesse très grande".
