Elle a longtemps été un des visages familiers de Télématin . Charlotte Bouteloup, journaliste passée par France Inter ou Vivement Dimanche , a fait partie de la matinale de France 2 pendant près de 18 ans. C'est en 2019 qu'elle prend la décision de quitter le programme, deux après le départ de William Leymergie.
Interviewée le 8 juillet par Rewell Mag , Charlotte Bouteloup est revenue sur les raisons de son départ et sur le burn-out auquel elle a dû faire face.
À lire également
Télématin : Charlotte Bouteloup raconte son mal-être, "ça a commencé par un malaise"
La journaliste a mis du temps avant de mettre les mots sur ce qu'elle traversait. Petit à petit, Charlotte Bouteloup a pu constater des dégâts sur sa santé mentale. " Je ne savais pas que je faisais un burn out, j'avais juste l'impression, et c'était le cas, d'avoir un rythme de travail effréné comme c'était du direct, il fallait rendre le travail, être toujours au top, ça commence par un malaise sur un tournage, t'es irascible, tu dors mal... J'ai fait des pauses ça m'a aidé, mais faire un burn out c'est pas juste se reposer et faire des grasses matinées ", commence-t-elle.
À lire également
Charlotte Bouteloup a fini par tirer les conclusions qui s'imposaient, en choisissant notamment de quitter Télématin . " Il ne fallait plus que je continue à faire un travail que j'avais adoré, parce que je ne m'y épanouissais plus. Tu te réécoutes et surtout tu essaies de faire rentrer de la joie dans ton travail et d'essayer, du moins, de ne plus faire de concessions avec toi-même ", ajoute-t-elle.
Charlotte Bouteloup : son message de sensibilisation sur le burn-out
La journaliste en profite pour évoquer le burn-out, qui touche chaque année plusieurs centaines de milliers de personnes en France. " Il y a des études qui ont montré que les gens qui en font sont des gens très forts psychologiquement, ton esprit prend le dessus et n'écoute pas ton corps. Et puis après ça craque. Maintenant j'écoute beaucoup plus moi ma petite voix intérieure, je ne pourrais plus accepter un job ou un truc si je sens que ça va contre ma nature ou si ça ne m'épanouit pas un minimum parce que sinon je sais que je vais le payer derrière ", explique-t-elle.
