Gradur recadre Abnousse Shalmani au sujet des musulmanes
01/05/2024 12:00
Abnousse Shalmani a tenté de stigmatiser les femmes musulmanes en avançant une théorie peu acceptée.
La question de la liberté des pratiquants de l'Islam en France est toujours au cœur des débats. C'est au tour d'Abnousse Shalmani de se prononcer sur la question. Elle s'est exprimée en abordant la question des rejets qu'elle estime provenir même des communautés musulmanes.
Gradur prône l'excellence
Sur le plateau de LCI, Abnousse s'est largement exprimé sur la question de la liberté des musulmans. Elle prend pour exemple qu'au sein même des communautés musulmanes, il y a des facteurs qui favorisent les discriminations et inhibent l'épanouissement des personnes de cette obédience religieuse. Elle poursuit en montrant que c'est l'une des raisons qui justifie l'exode vers la France et à ce stade, Abnousse a avancé une théorie assez surprenante. L'invité sur le plateau télévisé semble défendre l'idée selon laquelle, les femmes musulmanes font exprès de ne pas réussir brillamment afin d'éviter d'être rejetées par leur communauté. « La majorité des filles d'obédience musulmane maghrébine sont obligées de se retenir d'avoir de bons résultats à l'école, car si elles réussissent, les parents vont leur dire "Tu te prends pour une blanche ou quoi !?" »
Gradur a repris les propos d'Abnousse pour la recadrer et détourner l'attention des jeunes filles de ce type d'idée. « Un ramassis de conneries incroyable. Même Pujadas est choqué, c'est pour dire. "Selon des enquêtes" qu'elle dit, quelle honte ! On vit vraiment dans un pays rempli de fous. Continuons de pousser nos petites sœurs à l'excellence sans prendre en compte cette imb*cile d'Abnoush », a déclaré le rappeur sur X.
A LIRE AUSSI : Gradur : L'ascension du rappeur français à la voix unique
Il n'est pas seul à dénoncer cette manière de faire puisqu'il a également reposté d'autres avis qui sont contre la théorie d'Abnousse.
De plus, même le journaliste a tenté de faire repréciser à Abnousse ses propos qu'elle a tenté de généraliser au nom « d'enquête sérieuse ».
